Le nouveau siège social de LSC Engineering Group à Contern, au Luxembourg, représente une avancée remarquable en matière de construction durable et d’efficacité énergétique. Conçu selon les principes de l’économie circulaire, ce bâtiment se distingue par l’utilisation de matériaux écologiques, comme la laine de mouton pour l’isolation, et par son approche modulaire et démontable permettant le recyclage et la réutilisation future de ses composants.
Certifié DGNB et BREEAM, il excelle en matière de gestion de l’efficacité énergétique, obtenant une performance énergétique de classe A grâce à des équipements tels que des pompes à chaleur réversibles et des panneaux photovoltaïques en autoconsommation. Cette combinaison de technologies de pointe et de méthodes de construction innovantes témoigne de l’engagement de LSC Engineering Group à réduire son empreinte environnementale tout en offrant un espace de travail optimisé pour la santé et le confort de ses utilisateurs.

Le bâtiment a été conçu par les architectes de Jonas Architectes Associés et a bénéficié de l’expertise du groupe LSC Engineering, qui regroupe plusieurs cabinets d’ingénierie-conseil. Ensemble, ils ont construit un nouveau siège social à l’image du groupe.
Le développement du projet a ainsi été réalisé dans une approche de conception collaborative avec une forte attention au compromis, permettant de trouver le juste équilibre entre les idées du cabinet d’architectes, les besoins d’ingénierie et les souhaits du client.
L’ensemble du bâtiment reflète une approche sobre, tout en restant chaleureux.
Il est composé d’une ossature en béton, complétée par une structure en bois.
La façade est réalisée à partir d’éléments modulaires en bois, préfabriqués et assemblés sur place.
Un principe de sobriété est appliqué à tous les matériaux, ce qui signifie par exemple que le plus d’éléments possible sont laissés bruts (comme le béton) et ne sont pas peints, ou que l’installation de faux plafonds est évitée.


Le concept de la façade mélange des éléments hétérogènes avec des fenêtres de deux tailles et des bandes longitudinales au niveau du rez-de-chaussée qui donnent une sensation plus dynamique à ce volume plutôt statique.
La trame intérieure peut mesurer 2,70 m ou 1,35 m, et les fenêtres sont positionnées en conséquence. Le défi pour les architectes était de trouver le juste équilibre entre une façade laissant entrer la lumière naturelle sans être rigide, tout en garantissant la flexibilité intérieure.

Article publié sur Construction21 France
Consultez la source