Alors que les concepts de smart-city se développent à grand renfort de smart grids et d’objets connectés, est-ce que l’avenir de la ville ne consiste pas finalement à revenir à des solutions robustes et peu énergivores ? Sans effectuer un retour en arrière, les low-tech permettent cette efficacité et sont de plus en plus mises en avant comme solutions pour les villes de demain.
Les low-tech se définissent comme des solutions technologiques simples, robustes, efficaces et peu énergivores. Sans revenir à l’âge de pierre ni à la lampe à huile, il s’agit en fait de ne pas réfléchir à la technologie par le prisme de l’innovation mais par celui de l’efficacité. Elles sont ainsi moins sexy vis-à-vis du grand public mais beaucoup plus en adéquation avec les problématiques environnementales. Réfléchir Low-Tech, c’est aussi réfléchir en matière de réemploi, de réutilisation ou de recyclage. C’est-à-dire de prendre en compte le cycle de vie du produit de manière durable, dans son intégralité.
En fait, là où la Smart-City cherche à avoir des utilisateurs plutôt passifs dans un monde automatisé où tout est optimisé grâce à la technologie, une autre vision de la ville durable pourrait passer par les low-techs, avec des bâtiments passifs et des utilisateurs actifs.
L’écoconception et l’utilisateur au centre de la démarche low-tech
Comme pour tout sujet lié à la transition écologique, le choix entre high-tech et low-tech en matière de construction durable est une question d’arbitrage et de réflexion sur les usages. En particulier sur la vision que l’on souhaite du comportement des usagers. Un bâtiment low-tech est donc dépourvu de capteurs qui régulent la température au degré près. Ça ne veut pas dire, cependant, qu’il ne sera pas équipé de panneaux photovoltaïques. Car finalement, l’un des préceptes de base, c’est avant tout de construire dans une logique d’éco-conception [Lire plus…]
Source : Demain la Ville
Article publié sur C21 France
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