Polluant, encombrant, laid et gênant… Pendant des décennies, le déchet plastique a été l’ennemi à abattre. Que n’avons nous pas tenté pour nous en débarrasser, allant jusqu’à payer pour l’envoyer à l’autre bout du monde ? Va t’faire recycler ailleurs !
C’est moi qui me trompe ou bien le plastique, issu du pétrole, est un produit avec un ÉNORME potentiel énergétique ? Pour un pays comme la France, sans énergies fossiles, tributaire des importations d’hydrocarbures de pays pas toujours amis, la transformation du gisement d’ordures plastiques en carburants est une source d’énergie disponible et vertueuse.
Depuis peu, les collectes s’organisent pour récupérer tous ces détritus, et plus seulement les marques 1 (PET) et 2 (HDPE). Des solutions de tri sont maintenant disponibles et prennent leur juste place dans les centres de traitement. Il faut dire que le secteur industriel autour des #cleantech est particulièrement innovant. Avec tout ce que l’humanité a produit depuis 1926 et l’invention du PVC, nous avons un gisement de près d’un siècle à transformer.
Après l’or noir, bienvenue à l’or-dure
Quant aux débouchés, la solution #Chrysalis (de l’Association #EarthWake portée par @Samuel le Bihan), qui liquéfie les plastiques solides laisse rêveur. La promesse est d’obtenir 800 grammes de carburant par kilogramme de plastique, après dépolymérisation en polyéthylène et polypropylène… et sans apport énergétique extérieur. Un système auto-suffisant.
Idem, avec la récente découverte des chercheurs de l’université d’Oxford au Royaume-Uni, qui transforme le plastique en hydrogène. Voila bien des filières de valorisation. Sachant qu’il existe en face des fonds d’investissement à impact positif avec des ressources financières presque infinies, il y a fort à parier que des pépites surgiront très vite.
C’est vrai, en France, on n’a pas de pétrole… Mais on a du plastique !
Jean Herskovits // Fondateur
Winternational Consulting
