Grâce à ses labels, EFFINERGIE a permis de généraliser les bâtiments neufs à basse consommation en France et travaille à la massification de la rénovation basse consommation. En parallèle, elle a porté la première définition des bâtiments à énergie positive, c’est-à-dire des bâtiments qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment en moyenne.
Les référentiels HQE intègrent des critères d’efficacité énergétiques qui ne cessent de s’intensifier pour être toujours en anticipation par rapport à la règlementation.
La dernière version de HQE bâtiment durable, applicable aussi bien pour les bâtiments neufs, rénovés ou en exploitation, prend en compte toutes les dépenses énergétiques pour être au plus près de la préoccupation des utilisateurs et participer ainsi à la garantie de performance énergétique, aujourd’hui recherchée par de nombreux acteurs.
En 2011 déjà, Jean Carassus posait la question de savoir si les bâtiments de bureaux « verts » tenaient leurs promesses. Actuellement les certifications qui sont devenue performancielles et qui couvrent la phase exploitation des bâtiments permettent de vérifier que c’est bien le cas.
La construction durable crée des emplois
nouveaux et non délocalisables pour la rénovation, la gestion énergétique, la production d’énergies renouvelables, la performance environnementale ou la réalisation de bâtiments intelligents par exemple. Elle apporte une contribution positive au dynamisme et au développement des territoires. Que ce soit pour la recherche d’un moindre risque d’obsolescence ou pour l’amélioration de la productivité des salariés sur les lieux de travail par exemple, un bâtiment durable représente un potentiel de bénéfices à moyen et long terme. Ceux-ci se traduiront sur la valeur patrimoniale, le revenu locatif, la valeur de revente du bien, etc.
Valeur verte, valeur d’usage, valeur immatérielle, efficacité productive, … les dénominations des bénéfices économiques, financiers et intangibles associés à un immobilier plus durable et responsable sont nombreuses. Elles se réfèrent à plusieurs facettes d’une même réalité : aujourd’hui, la performance durable est devenue incontournable en tertiaire comme en résidentiel !
Les outils se mettent en place. Ils permettront de renforcer ce cercle vertueux créateur de valeur pour tous. L’intégration des critères extra financiers dans les stratégies d’investissement s’articulent ainsi aujourd’hui autour de la collecte d’informations et de l’intégration progressive dans des analyses de risques et des évaluations financières. Parallèlement, de nouveaux outils de quantification de la valeur immatérielle se structurent.
Utilisateurs, propriétaires et collectivités sont au cœur de cet engagement de bâtiments économes et contribuant à une croissance verte. Pour faire progresser la performance économique dans les bâtiments et les territoires, le cadre de définition du bâtiment durable identifie trois objectifs :
• Optimisation des charges et des coûts
• Amélioration de la valeur patrimoniale, financière et d’usage
• Contribution au dynamisme et au développement des territoires.
La performance économique d’un bâtiment s’apprécie à l’aune de charges et de coûts d’exploitation optimisés. Or le bâtiment a pour spécificité d’avoir une durée de vie relativement longue. Ainsi, en fin de vie, il aura coûté davantage durant sa phase d’utilisation qu’en coût d’investissement initial. C’est pourquoi, il est nécessaire de faire des choix tout au long de son cycle de vie concernant son fonctionnement, sa maintenance et sa déconstruction pour bénéficier de coûts d’usage maîtrisés et de recettes optimisées (Source : Le cadre de référence du Bâtiment Durable de l’Alliance HQE-GBC).