La France, l’Allemagne et l’Espagne principaux fauteurs de trouble en Afrique, qu’ils ont dépecée à la fin du 19ème siècle, n’ont pas le courage de prendre des positions politiques claires et responsables. Ils sont, pourtant, coupables en grande partie, des désordres qui ont suivis les indépendances des pays africain. Ils ont tracés des frontières, certaines au moyen de traits rectilignes tirés à la règle, n’obéissant à aucune logique historique, géographique et ethnique.
Ainsi en est-il du Sahara marocain dont les espagnols, anciens colonisateurs, n’ont pas facilité au Maroc la reprise en main de son territoire. Bien plus, l’Espagne se permet de s’acoquiner avec le responsable de cette situation de blocage : l’Algérie. Cette dernière a créé ce problème de toutes pièces pour détourner l’attention de son opinion publique des vrais problèmes qui touchent sa vie quotidienne, comme la pénurie de pain, de farine, de pâtes alimentaires et autres huiles de table.
Dans ce contexte, le Maroc est serin et continue son chemin sur une croissance forte et harmonieuse dans laquelle les infrastructures tracent le sillon du développement.
La Chine apporte au pays d’Afrique une collaboration débarrassée des scories du colonialisme et propose un partenariat gagnant-gagnant loin de celui des pays européens, anciennes puissances colonisatrices, incapables de soutenir leurs anciens territoires dans le recouvrement légitime de leur souveraineté territoriale.
Ainsi Zhong Neng Xuan Zong Industrial, groupe chinois public de renom, souhaite se positionner sur le projet de la Ligne grande vitesse Marrakech-Agadir avec un partenaire local, Eco Group Holding SA. Il a officiellement déjà saisi la primature et demande à être associé au lancement de cette tranche de la LGV. Il s’engage, officiellement à mobiliser l’expertise d’opérateurs chinois, dont China Railway group, China Railway Construction Group et China Academy of railway science corporation.
Ce partenariat qui semble bien parti risque de sonner le glas pour les opérateurs Français pourtant fortement présents dans le développement du rail marocain. Il serait une réponse politique parfaite à un pays dont la frilosité, le manque d’engagement et la maitrise du double jeu doivent, enfin, être pris en compte par le Maroc dans ses rapports avec lui.