L’hydrologie urbaine entre en transition. Evacuer au plus vite les eaux de pluie ruisselant sur des surfaces imperméabilisées ne peut plus constituer une solution dans un contexte de changements globaux, de pluies plus intenses, de chaleurs extrêmes et de raréfaction des ressources.
Les solutions basées sur la nature permettent aujourd’hui de restaurer un cycle hydrologique plus naturel, tout en rendant d’autres services écosystémiques. Dans cette optique, l’hydrologie urbaine a le potentiel de contribuer à une production locale, de réguler les flux d’eau mais aussi de chaleur, d’agrémenter des lieux de rencontre d’espaces paysagers plus diversifiés. Toutefois, dans des lieux densément occupés, il est primordial de quantifier l’apport de chaque technique pour assurer leur efficacité et le maintien de leurs performances. Aurore Degré contextualisera la problématique et évoquera les nombreuses pistes de recherche associées.
Stéphan Truong, quant à lui, nous expliquera le principe de la Gestion intégrée des Eaux Pluviales (GiEP). Celui-ci émerge alors que les eaux pluviales ne suivent plus aujourd’hui leur cycle initial mais sont, au contraire, canalisées au sein d’un cycle anthropique menant à une série de désordres à forts impacts économiques, environnementaux et sociaux. Dans ce contexte, il apparait nécessaire de changer de paradigme et de penser les aménagements urbains pour restaurer un cycle plus vertueux. Ainsi, Stéphan Truong proposera une gestion à la source dans des aménagements urbains qui ont une fonction propre à laquelle on intègre une fonction hydraulique supplémentaire pour une gestion des eaux pluviales résiliente.
Article publié sur Construction21 France
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