Du 29 septembre au 15 décembre, retrouvez tous les mardis pour un cycle de visio-conférences avec des grands témoins.
« Métamorphoser l’acte de construire » est un cycle de conférences hebdomadaires, en ligne et libres d’accès, en direct et en retransmission organisé par la Frugalité heureuse et créative dont le manifeste vient d’atteindre 10 000 signataires.
Du 29 septembre au 15 décembre, il propose 12 rendez-vous de 2 heures, tous les mardis entre 19 heures et 21 heures. Chacune de ces soirées donnera la parole à un grand témoin sur un des aspects de la nécessaire métamorphose de l’acte de construire. Elle s’ouvrira sur une présentation du travail d’un des groupes locaux du Manifeste, et sera suivie d’un débat et illustrée par un court reportage.
« Métamorphoser l’acte de construire » signifie que ni les réformettes ni même un processus plus ou moins lent de transition ne seront suffisants. C’est à une véritable métamorphose des modes de concevoir, de construire et d’habiter qu’il convient de s’atteler pour assumer efficacement notre responsabilité face aux enjeux de demain. Les différents aspects sociaux, culturels et techniques de cette transformation seront abordées au cours de ces conférences.
Le premier rendez-vous du cycle de visio-conférences avec Julien Choppin Mardi 29/9 19-21h – L’espoir paysan
Julien Choppin est architecte, formé dans trois écoles d’architecture (Toulouse, Clermont-Ferrand et Paris). Il fonde à 24 ans, avec Nicola Delon, l’agence Encore Heureux, lauréats des nouveaux albums des jeunes architectes en 2006. Ils revendiquent une démarche généraliste pour exercer leur métier entre installations artistiques ou éphémères, équipements culturels et recherches prospectives par le biais de livres et d’expositions. En 2018, ils ont assuré le commissariat du pavillon français de la Biennale internationale d’architecture de Venise.
Julien Choppin relatera d’abord l’aventure du dernier projet construit d’Encore Heureux « Super-cayrou » – pour lequel l’agence a pu expérimenter une véritable démarche frugale. Ensuite, il partagera quelques réflexions rétrospectives sur le sens que l’agence a cherché à donner au métier d’architecte, en revenant sur certaines situations traversées. Il terminera par un récit plus personnel sous forme de confession prospective sur le changement professionnel qu’il a engagé, en réfléchissant avec le mouvement de la Frugalité heureuse à ce que l’agriculture peut faire à l’architecture, ou à ce que le paysan partage avec l’architecte.
Article publié sur C21 France
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