Selon une étude récente du secrétariat d’État chargé du développement durable, la stratégie nationale de réduction et de valorisation des déchets prévoit un gisement des déchets à l’échelle nationale de 39 millions de tonnes à l’horizon 2030. Sa mise en œuvre devra permettre de contribuer à la réduction du coût de dégradation de l’environnement lié à la gestion des déchets, dont le coût a été évalué à 3,7 milliards de dirhams soit 0.4% du PIB.
Les filières concernées sont notamment les plastiques issus des déchets ménagers, les batteries usagées, les déchets électriques et électroniques, les huiles usées, les pneus usagés, les huiles alimentaires utilisées, le carton et les déchets de construction.
Cette stratégie est élaborée avec l’appui de la Coopération technique allemande (GIZ) qui définit les objectifs et les axes stratégiques de réduction et de valorisation des déchets. Elle constitue un référentiel national et un outil d’aide à la prise de décision pour une gestion durable des déchets et la promotion de l’économie circulaire au niveau territorial.
S’exprimant à cette occasion, la secrétaire d’État chargée du développement durable, a souligné que cette stratégie est fondée sur une approche qualitative complémentaire, qui donnera un nouveau souffle à la gestion intelligente des déchets.
De son côté, le directeur résident de la GIZ au Maroc, a indiqué que la stratégie nationale de réduction et de valorisation des déchets se construit sur une vision d’initiation des pratiques de l’économie circulaire, tout en se focalisant sur la réduction et la valorisation des déchets, la création d’emplois verts et la promotion de la planification territoriale.
Au cours de cet atelier, il a été procédé à la signature d’une convention de partenariat entre le secrétariat d’Etat chargé du développement durable et l’association marocaine de la valorisation et l’élimination des déchets industriels, pour la mise en place de la filière de valorisation écologique des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), particulièrement la catégorie des déchets informatiques et de télécommunications (DEIT). L’événement a connu également la présence du ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, de l’ambassadeur d’Allemagne à Rabat et plusieurs représentants d’opérateurs exerçant dans le domaine.
La rédaction
Paru dans CDM Chantiers du Maroc n°171 – Avril 2019