Le Conseil de la ville de Casablanca viendra-t-il à bout des grands marchés informels de la ville, notamment ceux de Derb Omar et de Derb Ghallef ?
Véritables plaies urbaines qui se sont développées à la faveur d’un laisser-aller de l’administration et d’une mauvaise gouvernance, elles concentrent tous les maux : engorgement de la circulation causé par les camions de transport de marchandises diverses et des voitures des visiteurs, occupation intempestive permanent des trottoirs par des marchands ambulants, pollution sonore et visuelle, gêne permanente des riverains par des pics excessifs de pollution de l’air etc.
8 millions de dirhams ont été dégagés par le Conseil de la ville pour les études de transfert. Ceci ne rassure pas les commerçants de Derb Ghallef et de Derb Omar, en particulier, qui craignent que leur relogement ailleurs n’ait des répercussions néfastes sur leurs activités.
L’administration fera-t-elle face à ses engagements ?
Paru dans CDM Chantiers du Maroc n°173 – Juin 2019
