C’est la première fois depuis la révolution industrielle que la production d’électricité britannique issue d’énergies renouvelables dépasse celle générée par les hydrocarbures.
Au Royaume Uni, en 2010, le volume généré par les énergies renouvelables représentait moins de 10 % du total, contre environ 75 % pour les énergies fossiles. Dix ans plus tard, les champs d’éoliennes, les panneaux solaires, les centrales hydrauliques et biomasse ont produit plus d’électricité dans ce pays que les centrales à charbon, au pétrole et au gaz. Autrefois fer de lance de l’industrie britannique, le charbon pèse aujourd’hui moins de 1 %, avant l’abandon total prévu d’ici 2025.
Le gestionnaire du réseau National Grid avait évoqué ce basculement dès juin et annoncé que l’électricité produite au Royaume-Uni serait issue en majorité d’énergies non fossiles pour l’année 2019. La société avait évoqué dans un communiqué « un moment historique » pour le Royaume-Uni, qui s’est engagé à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Parmi les sources d’énergies « propres », l’éolien offshore est très prometteur. Le gouvernement britannique a ainsi autorisé en août l’extension d’un projet visant à construire la plus grande ferme éolienne du monde en mer du Nord, à quelque 90 km au large du Yorkshire (nord-est de l’Angleterre).
National Grid est une société d’énergie opérant au Royaume-Uni et aux États-Unis. Nous fournissons de l’électricité et du gaz de manière sûre, fiable et efficace aux clients et aux communautés que nous servons, tout en œuvrant pour un avenir énergétique propre.
Paru dans CDM Chantiers du Maroc n°178 – Décembre 2019