C’est à Saint-Brieuc, en Bretagne, que le premier village français de micro maisons, Tiny House voit le jour grâce à Aurélie Moy ingénieure environnementale de 25 ans. Après la construction de sa propre maison, elle décide de promouvoir ce mode d’habitation pour le public.
Pensé pour la première fois au Etats-Unis au début des années 2000. La première micro-maison a fait son apparition en France en 2013. Depuis, le phénomène ne fait qu’augmenter et de plus en plus de constructeurs se laissent tenter par ce concept.
Ces micro-maisons sont considérées comme un « chargement sur remorque » et, de ce fait, ne peuvent excéder 3,5 tonnes. Elles n’ont par conséquent rien à voir avec le classique mobil home, car elles jouissent d’une vraie isolation et d’un réel confort. Cependant la maison mobile a une liberté limitée, puisqu’il faut trouver un terrain pour la poser.
Ces Tiny Houses représentent un mode d’habitat qui attire de plus en plus du fait de leurs bas loyers, fixé en général à 460 euros par mois mais aussi grâce à leur connexion directe avec la nature. Plus raisonnable en énergie, les Tiny house sont dotées de panneaux solaires, d’un système de récupération d’eau de pluie, de toilettes sèches, etc.
Paru dans CDM Chantiers du Maroc n°176 – Octobre 2019